Extra-Muros est le podcast qui met en lumière les plus belles réussites d’entreprises en régions. De Marseille à Lille en passant par Nantes, Lyon ou Bordeaux, Guillaume Pellegrin, fondateur de Newton Offices, interroge des dirigeants pour découvrir avec vous les raisons de leurs succès Extra-Muros.
Dans cet épisode, Jean Delomier, Directeur Général des Opérations des Laboratoires Expanscience, nous explique en quoi son implication dans les territoires, d’Epernon jusqu’au Pérou, permet à l’entreprise de limiter son impact sur l’environnement.
Depuis plus de 70 ans l’innovation est au cœur de l’ADN des Laboratoires Expansciences, notamment propriétaire de la marque Mustela, à l’origine du tout premier lait nettoyant pour bébé. Fort d’une expertise en extraction végétale, l’entreprise est aujourd’hui spécialisée dans la dermo-cosmétique, la rhumatologie, dermatologie et la fabrication et la commercialisation d’actifs cosmétiques.
Basés à Epernon, au cœur de la Cosmetic Valley, les Laboratoires Expanscience,réalisent en 2021 un chiffre d’affaires estimé à 287 millions d’euros, dont 74% à l’international (100 pays), avec 14 filiales dans le monde représentant plus de 1.000 collaborateurs.
Indépendante dans l’âme, cette entreprise française et 100% familiale est également un précurseur en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) avec des choix stratégique forts : entreprise à mission, premier laboratoire dermo-cosmétique et pharmaceutique au monde certifié B Corp, ancrages locaux pour favoriser la circularité…
Jean nous décrit dans cet épisode, la feuille de route à 2030 et à 2040 que l’entreprise s’est fixée pour continuer à tisser des écosystèmes locaux et réduire son impact environnemental. Il nous donne également des exemples d’actions déjà mises en place.
Notamment la recherche de partenariats locaux, du Pérou jusqu’à Epernon, qui vont permettre à l’entreprise de favoriser la circularité.
« Ce qu’on fait avec le Pérou, c’est un bon exemple, parce qu’effectivement, on a développé l’écosystème local péruvien. Comme je disais, d’identifier les acteurs qui génèrent des écarts de tri, pour pouvoir les récupérer, mais aussi après, sur ce qu’on appelle le tourteau, la matière sèche résiduelle de l’avocat, trouver les filières qui permettent de donner de l’alimentation aux bétails.
Mais également, localement, sur Épernon, où aujourd’hui, dans nos procédés de lavage, on utilise des eaux de premier relavage qu’on ne peut pas forcément retraiter. On avait trouvé un partenariat avec notre repreneur de déchets sur le site.
Et puis, il se trouve que dans mon déplacement quotidien, tous les jours, je passe devant un confrère qui est basé à 15 kilomètres, qui a un biométhaniseur. Un jour, on appelle ce confrère, on lui dit « Est-ce que vous pourriez récupérer nos eaux de lavage ? » Parce qu’aujourd’hui, on les méthanise à 100 kilomètres de notre lieu de production. « Est-ce que ça vous intéresserait de récupérer ? » On travaille, on a développé un projet commun.
Aujourd’hui, il méthanise à 15 kilomètres de notre site de production nos eaux de premier relavage. Derrière, lui aussi récupère le résiduel après méthanisation et ça lui sert pour épandre en partenariat avec ses agriculteurs locaux, finalement, des ingrédients nutritifs pour les terres qui sont voisines. »
Jean nous explique également comment les Laboratoires Expanscience proposent à leurs clients différentes solutions pour réduire les déchets au quotidien.
« Je prenais l’exemple de la recharge de nos flacons verts sur le point de vente qui est la pharmacie. Aujourd’hui, toutes les pharmacies ne sont pas équipées d’un point de vente de recharge de flacons.
Ça, c’est vraiment ce qui est le plus vertueux, puisque là, on parle de poches de 10 litres, je crois… Il faut pouvoir trouver la filière de la pharmacie qui est équipée. Après, effectivement, il y a différents cas de figure.
Aujourd’hui, on essaie d’équiper en fonction des partenariats qu’on créé et en fonction des intérêts que ça peut être amené à susciter sur les pharmacies, donc en fonction du trafic également. Mais il y a aussi des coins qui sont plus reculés où on sait qu’on n’aura pas forcément… Le partenaire pharmacien n’aura pas forcément le volume suffisant ou les convictions même pour pouvoir promouvoir la démarche…
Là, il y a la recharge qui permet de recharger à son domicile. L’impact en termes de poids intrinsèque de l’emballage, est extrêmement vertueux puisqu’on réduit de 77% l’impact de plastique avec une éco-recharge par rapport à un flacon.
Effectivement, l’impact est vertueux et ça nécessite de recharger son flacon à la maison ou tu peux même utiliser la recharge dans ta douche si tu veux ou pour tes enfants dans le bain. Ça peut avoir un côté ludique. Bon, après, il ne faut pas tout mettre dans le bain. Ça peut faire mousser. Ça fait un petit côté Les visiteurs. (Rires). »
En écoutant cet épisode vous découvrirez notamment :
- La genèse des Laboratoires Expanscience.
- Comment l’entreprise collabore avec ses pairs au sein de la Cosmetic Valley.
- Quels sont les enjeux environnementaux de l’entreprise.
- Les feuilles de route 2030 et 2040 basées sur le tissage d’écosystèmes locaux.
- Comment cette stratégie RSE est répercutée sur les produits.
- Comment l’entreprise communique sur ces sujets RSE.
- Comment l’entreprise agit au quotidien pour favoriser la circularité.
- Des exemples concrets d’actions et de bonnes pratiques RSE.
- Et bien sûr des anecdotes passionnantes sur l’entreprise.
Un grand MERCI à Jean pour cet échange plein d’enseignements et à bientôt pour de nouvelles aventures extra-muros.
Pour suivre l’actualité d’Extra-Muros rendez-vous sur Linkedin.
Pour recevoir les prochains épisode, abonnez-vous dès maintenant sur :
- Spotify
- Deezer
- Apple podcasts
- Google Podcasts
- Amazon Music
- et sur Youtube pour la version vidéo.